La sécurité

Équipements et matériel recommandés

Il est important d’avoir le bon matériel. Même si ce n’est pas indispensable, cela rend généralement la vie beaucoup plus agréable.

Votre vélo

De tous les équipements, votre vélo est nul doute le plus important. Un vélo en bon état, que l’on connaît suffisamment pour faire des mises au point et réparations mineures, est un très grand atout pour notre bonheur sur deux roues.

Protégez votre vélo

N'oubliez pas d'enregistrer votre vélo sur Garage 529 de la Ville de Gatineau. Vous aimez votre vélo? Enregistrez-le! C'est rapide et gratuit.

Les ressources

Plus de détails

1. Le rétroviseur

Le miroir est un accessoire de vélo souvent oublié, mais qui vaut son pesant d’or. Un bon miroir s’accroche facilement au guidon et ne vibre pas trop. Tout en vous concentrant sur la route, vous voyez ainsi les voitures et les vélos qui arrivent derrière vous. Fini les surprises!

2. Le porte-bagages et les sacoches

Le sac à dos permet de transporter des objets légers ou fragiles, car il amortit bien les vibrations. Mais le sac à dos n’est pas agréable à porter quand il fait chaud et n’est pas pratique pour les longs parcours. Libérez-vous avec des sacoches porte-bagages ou même un sac de selle!

3. L’inscription au burin

Faites buriner votre numéro de permis de conduire sur le cadre de votre vélo; cela permettra de l’identifier rapidement en cas de vol.

4. Le cadenas

Protégez votre bicyclette contre le vol. Procurez-vous un antivol en forme de fer à cheval ou un câble muni d’un cadenas, ce sont les plus efficaces.

5. Les freins et les pneus

Le Code de la sécurité routière du Québec stipule que la bicyclette doit être munie d’au moins un système de freinage, en bon état de fonctionnement, qui agit sur la roue arrière et est suffisamment puissant pour bloquer rapidement la rotation de la roue. Quand vous serrez les manettes de frein à friction sur jante, il doit rester 1,5 à 2 cm entre la manette et le guidon pour que le freinage soit efficace. Avant chaque sortie, gonflez les pneus à la pression recommandée (indiquée en PSI sur l’une des parois latérales du pneu).

6. Les réflecteurs

Selon le Code de la sécurité routière du Québec, pour circuler sur les voies publiques, votre vélo doit être muni de réflecteurs (blanc à l’avant, rouge à l’arrière, jaune dans la roue avant et rouge dans la roue arrière). Si vous prévoyez rouler la nuit, votre vélo doit être équipé de phares (blanc à l’avant et rouge à l’arrière).

*** ATTENTION! ATTENTION! ***

Si, au moment d’un accident, votre vélo n’est pas muni de réflecteurs, conformément au Code de la sécurité routière du Québec, IL EST POSSIBLE  QUE VOUS NE SOYEZ PAS COUVERT PAR LA SOCIÉTÉ DE L’ASSURANCE AUTOMOBILE DU QUÉBEC. Donc, ne partez pas sans eux!!!

7. La sonnette et le sifflet

Prenez note que si vous roulez en Ontario, votre bicyclette doit être munie d’une sonnette. Un sifflet (Fox 40) peut être utile pour faire fuir les chiens ou signaler votre présence à des automobilistes distraits ou inattentifs.

8. Le casque

Le port du casque est obligatoire pour les sorties en vélo du club.

Le gouvernement de l'Ontario a mis en application une loi rendant le casque obligatoire pour les cyclistes de moins de 18 ans. Au Québec, le port du casque de vélo se fait sur une base volontaire sauf en vélo électrique, où il est obligatoire. 

En vélo, il n’est pas nécessaire d’aller vite pour tomber. En effet, dans la plupart des accidents, le cycliste ne roule pas particulièrement vite. On peut vouloir éviter un obstacle, tomber et se cogner la tête, sur la chaussée ou le bord du trottoir. De fait, 25 % à 30 % des blessures sérieuses subies par les cyclistes sont à la tête, et 80 % des décès à la suite d’une chute ou d’un accident en vélo sont attribuables aux blessures à la tête. Il est important que le casque soit bien ajusté afin de protéger votre tête adéquatement.

9. Les gants

Les gants amortissent les vibrations du vélo, assurent une meilleure adhérence au guidon et protègent les mains contre les éraflures lors de chutes.

10. Les vêtements

Portez des vêtements clairs et colorés qui vous permettront d’être vu·e de loin, autant le jour que la nuit. Les automobilistes peuvent ainsi vous voir rapidement. Évitez les vêtements amples qui peuvent facilement s’accrocher et causer des ennuis. Au printemps et à l’automne, le système « pelures d’oignon », populaire en ski de fond, est idéal pour le vélo. Il s’agit de porter plusieurs couches de vêtements qu’on peut enlever ou remettre selon qu’on a chaud ou froid. Certaines fibres synthétiques sont recommandées parce qu’elles ne retiennent pas l’humidité tout en vous gardant au chaud, par temps froid et venteux. Il est préférable de porter un coupe-vent léger et bien aéré.

11. Le téléphone cellulaire

C’est certainement une très bonne idée d’avoir un téléphone cellulaire avec soi afin de pouvoir appeler de l’aide en cas de panne ou de fatigue.

12. L’eau et la nourriture

En vélo, il faut boire! À force de pédaler, votre corps dégage beaucoup d’énergie et de chaleur. Même si vous ne sentez pas la sueur perler sur votre corps, vous perdez beaucoup d’eau. Sans vous en rendre compte, votre système se déshydrate.

Si vous ne remplacez pas ce précieux liquide en buvant fréquemment, et ce, avant même d’avoir soif, tout votre corps en souffrira et vous vous sentirez vite épuisé·e. Pédaler sera pour vous un fardeau, et vous n’y trouverez aucun plaisir. Donc, IL FAUT BOIRE! De l’eau, c’est ce qu'il y a de mieux! Abstenez-vous de boire du lait ou des breuvages alcoolisés avant la fin de la randonnée. Alors avant de partir en randonnée, n'oubliez surtout pas votre bouteille d’eau.

Pour votre sécurité et celle des autres, il est recommandé de boire une fois le vélo à l'arrêt, surtout si vous êtes de niveau débutant.

Et gâtez-vous un peu en prenant des collations. Vous pouvez manger des fruits, des biscuits, des noix, des barres granola, etc. lors des pauses.

Sortie à l’extérieur du Canada

S’il s’agit d’une sortie à l’extérieur du Canada, il est fortement recommandé de contracter, avant de partir, une assurance médicale pour la durée du voyage (p. ex., la Croix bleue au 1‑888‑822‑5383). Ces assurances sont aussi offertes par les agences de voyages, le club automobile (CAA) et en complément de certaines cartes de crédit. Les participants devront aussi être en possession d’un passeport valide.

Veuillez-vous assurer d’avoir lu et compris les consignes obligatoires avant d’assister aux sorties du club.

Les sentiers et les pistes cyclables

Tous les usagers, promeneurs, joggeurs et CYCLISTES, ainsi que les personnes en fauteuil roulant, DOIVENT :

  • garder la droite, sauf pour les dépassements, qui doivent être faits seulement s’il est prudent de le faire;
  • regarder en arrière et en avant pour s’assurer que la voie est libre avant de doubler quelqu’un;
  • quitter complètement la voie avant d’arrêter. À plusieurs endroits, des bancs et des fontaines ont été installés pour répondre aux besoins des usagers;
  • respecter la limite de vitesse sur les pistes cyclables, qui est habituellement de 20 km/h;
  • en tant que cycliste, offrir la priorité à TOUS les autres usagés, comme les automobilistes devraient le faire sur la route. Le plus gros doit veiller sur le plus petit.

Consignes de sécurité sur la route

  • Respectez tous les feux, signaux et panneaux de signalisation.
  • Circulez dans le sens de la circulation, à l’extrême droite de la chaussée. Ne circulez jamais en sens inverse.
  • Circulez à la file quand vous roulez en groupe.
  • Faites les bons signaux (avec le bras) pour signaler que vous allez vous arrêter ou tourner. Le Code de la sécurité routière exige de tout cycliste qu’il signale ses intentions et s’assure qu’elles sont bien comprises par les autres usagers de la route. Cherchez à établir un contact visuel avec les autres conducteurs avant de vous engager.
  • Dans la mesure du possible, montrez toujours le signe d’« arrêt » avant de freiner.
  • Le Code de la sécurité routière interdit de circuler en vélo :
    • sur les autoroutes ou leurs voies d’accès;
    • entre deux rangées de véhicules immobilisés ou en mouvement;
    • sur un trottoir (les cyclistes doivent marcher avec leur vélo sur les trottoirs);
    • avec un baladeur (walkman) ou des écouteurs;
    • avec les facultés affaiblies.

Des amendes sont prévues pour les cyclistes qui contreviennent au Code de la sécurité routière, que ce soit au sujet de l’équipement, des obligations ou des interdictions. Comme tout conducteur d’un véhicule routier, le cycliste est tenu de s’identifier à la demande d’un policier.

En groupe ou en peloton

Savoir rouler en groupe ou en peloton est une connaissance importante en cyclisme de groupe.

Le discernement

Rouler en peloton ou en groupe ne nous dégage pas de notre responsabilité personnelle de respecter les règles élémentaires de sécurité. Par exemple, lorsque le groupe s’engage à une intersection, les derniers dans le groupe doivent quand même s’arrêter si le feu de circulation devient rouge. Par contre, le ou la chef de file doit alors attendre les cyclistes à quelques centaines de mètres du feu de circulation. De cette façon, tous les participants sauront qu’ils peuvent faire leur arrêt en toute sécurité et qu’on les attendra. Cette pratique est fortement recommandée.

Circuler à la file

Faut-il circuler à la file sur les sentiers récréatifs et sur les routes à accotement limité? Évidemment, direz-vous! Or, selon les cyclistes d’expérience, c'est là une des plus importantes défaillances à la discipline de groupe. Circuler côte à côte devient carrément dangereux aux intersections et sur les sentiers étroits.

L’espacement

Il faut maintenir une distance appropriée avec le ou la cycliste qui nous précède. L’unité de base pour l’intervalle séparant chaque cycliste est une longueur de vélo. Cette distance peut être raccourcie lorsque le terrain, sa propre expérience et celle des autres cyclistes le permettent. Ainsi, dans un peloton chevronné et dans des conditions idéales, on pourra suivre un·e autre cycliste avec moins d’une demi-roue d’espacement. Cela dépend bien entendu du niveau de compétence du groupe, de sa propre expérience, du rythme régulier du cycliste qui précède et du degré de confiance qu’on lui accorde. L’espacement est donc aussi une affaire de clairvoyance et de jugement individuel.

L’effet télescopique

Il faut maintenir ses distances à l’approche d’une côte, d’une intersection ou d’un arrêt, car les écarts entre cyclistes ont tendance à se resserrer dans les ralentissements. Le même effet peut se produire dans les descentes. Le ou la cycliste de tête étant ralenti·e par le vent, ceux qui suivent sont aspirés dans la force aérodynamique, étant moins exposés à la résistance de l'air. Ces derniers ont donc tendance à foncer vers ceux et celles qui les précèdent.

Le ou la cycliste de tête doit donc continuer de pédaler dans les descentes pour éviter de télescoper tout le groupe qui suit dans son sillage. Un cycliste suiveur pourra ralentir sa course en créant un frein aérodynamique : en relevant le corps, en ouvrant bras et jambes (cela peut paraître bizarre, mais ça marche!), en sortant brièvement de la file ou en employant un mélange de ces techniques. Il faut surtout éviter de freiner brusquement pour ne pas créer de collisions avec les autres cyclistes.

Les relais

À moins d’une décision délibérée de la ou du chef de sortie, il faut laisser la chance aux autres de prendre la tête du peloton. Combien de temps doit-on rester à la tête? D’une à quinze minutes. Pour les groupes avancés, on devrait faire une rotation toutes les minutes ou à chaque kilomètre. Le relais au kilomètre a l’avantage de pouvoir être mesuré facilement sur le compteur électronique et permet de répartir l’effort à l'avant du peloton. En permettant une récupération individuelle, cette technique augmentera la vitesse du groupe. Les athlètes voudront à l’occasion demeurer plus longtemps à l’avant, mais même les moins aguerris devraient prendre le relais à tour de rôle.

Assurance

Êtes-vous bien assuré·e en cas d’accident à vélo?

Le club Vélo Plaisirs souscrit, par l’intermédiaire de la Ville de Gatineau, à une assurance responsabilité civile qui protège le club en cas de poursuites résultant de ses activités. Cependant, cette assurance ne protège pas les membres individuellement. Il est donc de votre responsabilité de souscrire à une police d’assurance si vous désirez une protection pour dommages corporels et matériels subis lors d’un accident à vélo.

Par ailleurs, dans certaines circonstances, la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) peut couvrir les dommages corporels que vous subissez, de même que, par exemple, les soins médicaux, le remboursement des vêtements, l’aide à domicile et la perte d’un revenu d’emploi. Si vous résidez au Québec, vous êtes protégé·e par le régime universel de la SAAQ pour les dommages corporels même si vous n’avez pas de voiture ou de permis de conduire et que vous n’avez pas payé pour cette assurance.

Veuillez consulter le site de la SAAQ et les recommandations de Vélo Québec au sujet des accidents. 

CAA et les cyclistes

Si vous êtes membre de CAA (Association canadienne des automobilistes), vous pouvez vous faire raccompagner chez vous avec votre vélo en cas de panne. Il y a des limites raisonnables de distances, qui sont les mêmes que si vous étiez au volant de votre voiture (5 km, 160 km ou 500 km selon votre plan).

Il est à noter que les gens de CAA ne répareront pas votre vélo.

Il est aussi à noter que le délai normal pour un dépannage vélo peut être jusqu’à deux fois plus long que pour une voiture.


Fido et les 101 cyclistes

On dit que le chien est le meilleur ami de l’homme, mais il n’est pas nécessairement le meilleur ami des cyclistes. Si vous en rencontrez un sur votre route lors d’une sortie, soyez très prudent·e, car il pourrait se sentir menacé par la présence d’un vélo et avoir le réflexe d’attaquer pour se défendre. Consultez le blogue Info‑vélo qui traite de ce sujet pour savoir quoi faire si vous rencontrez un animal agressif sur votre route.